À la suite de l’allocution du Premier Ministre, la ministre du travail, Muriel Pénicaud, a réaffirmé la volonté du gouvernement de faciliter la mise en place du chômage partiel pour « éviter des vagues de licenciements ». Pourtant, dans la pratique, de plus en plus d’entreprises sont aujourd’hui confrontées à des refus de chômage partiel au motif que leur secteur n’est pas concerné ou que leur entreprise est en capacité – théorique- de poursuivre son activité. Il y a donc là un décalage entre les discours et la réalité. |
La CPME en appelle donc à la ministre pour éviter que des PME ne se retrouvent « piégées ». Elles n’auraient alors d’autres choix que de se tourner vers les tribunaux de commerce. Par ailleurs, la Confédération des PME s’inquiète pour le commerce alimentaire de proximité et notamment les marchés qui, à partir du moment où ils respectent les règles sanitaires en vigueur doivent pouvoir, à l’instar de la grande distribution, continuer à fonctionner. Enfin, les mesures prévues au travers du fonds de solidarité risquent malheureusement de s’avérer très insuffisantes et de laisser de nombreux indépendants au bord de la route. Dans cette optique, il est impératif que les assureurs prennent en charge, a minima pour les TPE et les PME, les pertes d’exploitation, en élargissant l’état de catastrophe naturelle à la catastrophe sanitaire que nous traversons. |