Les adhérents de la CPME réunis en comité directeur de la section Commerce, sous la présidence de Xavier Douais, accueillent avec satisfaction les préconisations des acteurs du commerce, lors de la restitution des ateliers des « Assises du commerce » présentée ce lundi à Bercy.
 

Lors de son discours d’ouverture, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances a dit vouloir « créer une véritable politique commerciale pour la France ». Pour ce faire, un plan commerce à échéance 2030 et une structure gouvernementale dédiée au commerce, seront mis en place. 

La CPME, qui a participé activement aux 12 réunions des Assises du commerce pour représenter et soutenir le commerce de proximité, s’en félicite. Et ce, d’autant plus que dès 2017, la Confédération des PME avait interpellé le président de la République sur les problématiques induites par la diminution dramatique du nombre de commerces, en insistant sur la dimension sociétale du commerce.

Aujourd’hui, encore plus qu’hier, le commerce est au cœur des transformations économiques et sociétales de notre pays. Ce contexte induit un véritable risque systémique de disparition des acteurs du commerce ayant une présence physique importante. Une telle situation ne serait pas sans conséquence, notamment pour nos cœurs de ville.

Il est donc impératif d’agir vite et fort… Sans attendre la fin du prochain quinquennat.

Simplification des règles, rétablissement d’une concurrence équitable entre les différentes formes de commerce, suppression de taxes commerciales inéquitables, accompagnement à la transition numérique, soutien à l’investissement commercial, facilitation de l’accès aux centres-villes, mesures contre le vol à l’étalage et pour la sécurité des commerçants, ou encore développement des compétences de demain, sont autant de points qui devront faire partie de ce plan.

La CPME veillera dans les mois qui viennent à ce que sa mise en œuvre soit à la hauteur des attentes de ceux qui font vivre au quotidien ce commerce auquel nos concitoyens sont profondément attachés. Même si, dans l’immédiat, la première urgence est de continuer à accompagner les commerçants les plus frappés par les restrictions sanitaires.

Le commerce, tous les commerces, sont essentiels. Espérons qu’on ne l’oublie plus jamais.