« Dans 15 jours, les librairies et les commerces pourraient rouvrir » disait Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, le 30 octobre dernier. Nous y serons bientôt.
 
Les commerçants faisant l’objet d’une fermeture administrative, quelle que soit leur activité, attendent avec espoir. Tous ne souhaitent qu’une seule chose : pouvoir travailler et vivre de leur travail. 

Pour ce faire, ils sont naturellement prêts à renforcer les protocoles afin que tout soit mis en œuvre pour garantir la sécurité sanitaire. Il conviendra néanmoins de veiller à ce que les conditions de réouverture permettent de garantir un niveau d’activité suffisant pour assurer, a minima, l’équilibre économique de chacun. Si, comme cela est malheureusement vraisemblable, ce n’est pas le cas, alors les aides économiques devront être maintenues et amplifiées. 

Quoi qu’il en soit, il est maintenant impératif de redonner des perspectives aux commerçants. A défaut, il est à craindre que la colère et le découragement ne s’emparent du plus grand nombre.