Lors de la conférence sociale à Matignon autour du Premier ministre, la CPME a rappelé que la baisse des aides et des dispositifs de soutien aux entreprises, ne peut être que progressive et inversement proportionnelle à la reprise réelle de l’activité. |
En effet, le maintien de contraintes liées à la situation sanitaire ne permettra pas, dans un premier temps, dans de nombreux secteurs, de réaliser un chiffre d’affaires et une marge permettant d’absorber les charges financières liées au remboursement des reports de charges sociales et fiscales ou du PGE. L’organisation représentative des PME insiste sur le fait que, parallèlement, il conviendra de prévoir des dispositifs, d’une part pour inciter les Français à réinjecter dans l’économie l’épargne accumulée depuis un an et, d’autre part, pour accompagner l’investissement des entreprises, par des mesures structurelles. Par ailleurs, la Confédération des PME se réjouit d’avoir été entendue sur le maintien, jusqu’à la fin de l’année 2021, du dispositif de soutien à l’alternance dont l’efficacité en faveur de la jeunesse est avérée. Quant aux aides à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans, même plafonnées, leur prolongation jusqu’à mai 2021 reste une bonne nouvelle. La CPME réclamera néanmoins leur maintien jusqu’à la fin de l’année. Enfin, la CPME s’est prononcée favorablement sur la mise en place, de manière volontaire et à l’initiative de l’employeur, d’une prime défiscalisée et exonérée de cotisations sociales bénéficiant à tous les salariés, quel que soit leur secteur, dans la limite de 1000 €. Elle pourra aller au-delà, le cas échéant, pour les entreprises ou les branches qui souhaiteront rentrer dans une démarche de valorisation des métiers. Il convient toutefois de préciser que beaucoup d’entreprises fragiles économiquement ne seront pas en capacité de distribuer cette prime qui, rappelons-le, ne sera en rien obligatoire. |