Alors que le ciel s’assombrit sur les perspectives de croissance mondiale, la baisse du chômage en France marque, elle aussi, le pas. Et il est à craindre que les dernières annonces sur la taxation des contrats courts ne viennent dégrader encore la situation.
Dans un tel contexte, et alors que le Premier ministre a reçu le 26 juillet à Matignon le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, les chefs d’entreprise ont besoin d’être confortés.
Imaginer de revenir sur les allègements de charges au-delà de 1,6 SMIC ou d’augmenter la part des indemnités journalières à la charge des entreprises, s’inscrirait dans le sens exactement inverse. De telles mesures pèseraient sur le coût du travail et donc sur la compétitivité des entreprises françaises.
L’augmentation de la fiscalité sur le gazole, la suppression progressive du GNR représentent déjà un lourd tribut pour les entreprises.
Il est maintenant temps de cesser de considérer l’entreprise comme unique variable d’ajustement budgétaire et de la considérer pour ce qu’elle est, le moteur de la croissance et de l’emploi. Et un moteur peut se gripper…
Le gouvernement doit, au contraire, respecter les engagements du Président de la République et commencer enfin à diminuer le nombre de fonctionnaires qui pèse si lourdement sur les finances publiques.