La CPME qui regroupe des dizaines de milliers de commerçants de proximité dans tous les territoires, se réjouit de ce qu’elle analyse comme
une prise de conscience sur l’urgence qu’il y a à agir pour maintenir le petit commerce sédentaire ou non sédentaire, en zone rurale. De plus en plus de rideaux se baissent. Le nombre de buralistes, par exemple, se réduit, 500 d’entre eux disparaissant chaque
année.
Confronté à la concurrence des grandes surfaces d’un côté et des plateformes de e-commerce non soumises aux mêmes règles de l’autre, le commerce
indépendant est asphyxié par le coût et la lourdeur des normes, et la fiscalité locale. Les fermetures s’accélèrent et il est effectivement essentiel d’agir vite et fort si l’on veut maintenir ce qui constitue un lien social irremplaçable.
Pour être suivi d’effet cet agenda rural ne doit pas se contenter d’enfiler des mesures isolées mais les replacer dans une cohérence d’ensemble.
« Ouvrir pour les municipalités des possibilités d’exonérations fiscales pour soutenir le commerce local
» est par exemple une bonne idée. Mais pour être efficace cela devra se traduire par une baisse effective de la fiscalité locale (CFE, TLPE…) que certaines communes ont fait littéralement exploser. |