L’archipel de Mayotte a été durement frappé par le passage du cyclone Chido. Le territoire est endeuillé et les dégâts matériels sont considérables. La CPME présente ses plus sincères condoléances aux familles et aux proches des personnes disparues. Elle les assure de sa compassion.

La Confédération des PME tient également à manifester sa solidarité et son amitié aux entrepreneurs mahorais qui, pour certains, ont tout perdu. Elle se tient bien évidemment à leur disposition pour les accompagner dans leurs démarches et faire remonter au niveau national leurs demandes d’aides. Les échanges se sont ainsi multipliés ces dernières heures avec le président de la CPME Mayotte, Bourahima Ali Ousseni.

A cet égard, il apparaît impératif que les pouvoirs publics déclarent rapidement non seulement l’état de catastrophe naturelle mais également un état d’urgence sanitaire et sécuritaire. Par ailleurs, face à l’impossibilité matérielle pour les entrepreneurs d’exercer leur activité, la CPME Mayotte, au-delà de la suspension immédiate des prélèvements sociaux et fiscaux du 15 décembre, réclame la suppression des charges sociales et fiscales jusqu’en avril 2025. De même, les entrepreneurs dans l’incapacité d’assurer le paiement des salaires, doivent pouvoir mettre leurs salariés en activité partielle. Enfin, un fonds de soutien permettrait de faire face aux charges courantes d’électricité et de paiement des loyers.

Si ces mesures d’urgence ne sont pas mises en place très rapidement, la catastrophe humaine et matérielle se doublera d’une catastrophe économique et sociale sans précédent. C’est le message que portera la CPME lors de la réunion organisée cet après-midi avec le ministre Antoine Armand.